EN - For the garden festival Genève: Villes et Champs, The Cloud Collective was selected to execute one of the 13 gardens for the summer of 2014. The festival focuses on the co-habitation of the urban and the natural within the context of the urban expansion of Geneva. The site of this installation, a viaduct over a small highway, is particularly violent and quite out-of-tune with the idea of the garden as a peaceful natural haven. Instead, the project focusses on the character of the site and tries to prove that even these locations of highways and car dealers – despite their anonymous and generic character – can play an important role in the production of food and biomass.
A closed system of transparent tubes, clinging onto the viaduct is used for the production of algae, which grow on sunlight and CO2, both abundantly present on the site. These algae can be as combustible biomass or as raw material for different cosmetic and alimentary products. A steel structure, supporting all the secondary equipment such as pumps and filters, functions as a marker for the quickly passing traffic and provides explanations on a more detailed level for pedestrians and cyclists. The functioning and the placement of this bioreactor signals practices of the future: food production in an urban environment, the conservation of green space and the reinterpretation of existing infrastructures.
FR - Pour le festival Genève, villes et champs, TCC étais sélectionné pour exécuter un des 13 jardins pour l’été 2014. Le festival se concentre sur la co-habitation de la ville et la nature dans le contexte de l’expansion urbain de Genève. Notre site, un viaduc sur une route national, est particulièrement violent et en premier regard complètement en désaccord avec l’idée d’un jardin comme un recoins paisible et naturel. Nous avons donc décidé de voir ce caractère ingrate comme un opportunité et de prouver que ce paysage d’autoroutes et concessionnaires de voitures (malgré son caractère anonyme et générique) peut jouer un rôle important dans la production de nourriture et la fabrication de biomass.
Sur la rampe du pont est donc placée une installation mécanique, presque industrielle. Il ne s’agit pas d’une simple machine mais d’un lieu de culture d’organismes. Le système de tubes dans lequel circule le liquide verdâtre est, en fait, un photobioréacteur pour la culture d’algues en milieu clos. Il utilise les deux ressources qui abondent sur ce site: la lumière du soleil et le gaz CO2 (dioxyde de carbone). Les algues peuvent servir de filtre à air, de producteur de combustible ou encore de producteur de matière première pour des produits divers. Un tour de support contient les installations technique comme une filtre et une pompe et, avec des panneaux le long du trottoir sur le pont, explique le fonctionnement de l’installation aux passants.
Le bioréacteur signale des pratiques d’avenir: la production alimentaire en milieu urbain, la conservation des espaces verts et la réinterprétation des infrastructures.
