Ce travail vidéo aborde le monde du fitness. Les corps sublimés se substituent aux machines
Ils se déploient alors dans des mouvements contre nature, répétitifs, presque robotiques… Paul les regarde comme les mots d’un langage qui a ses propres codes. C’est une mise en scène chorégraphiée, plantée dans un décor absurde. Il semble que ce monde soit empli de solitude et de frustration liées aux apparences/performances du corps.
C’est ce que cette danse nous raconte: l’histoire d’une société de la pommade anti-ride et de la culture du masque. L’utilisation de cadrages serrés, teintés d’une certaine ambiguïté sexuelle, renforce l’idée de lutte et d’isolement. Quant au son, il nous plonge à l’intérieur des mécanismes d’instrumentalisation du paraître.
4˝03˙ 16:9 HD 2013