Georges Borgeaud s'est formé au collège de Saint–-Maurice où il rencontre Maurice Chappaz et Jean Cuttat. Puis ce sont des activités liées au livre, à Fribourg, à Bâle, à Zurich. Enfin c'est Paris dès la fin de la guerre, où il préfère la compagnie des peintres, à ses yeux moins mondains que les écrivains: "Les écrivains causent, les autres peignent." La plume et l'encre apparaissent bien abstraites à ce sensuel qui aime les matières avec lesquelles travaillent les peintres. Seul salut pour dépasser la banalité de l'encrier: le style.