Née à Lausanne en 1918, Marie-Hélène a baigné dès l’enfance dans une atmosphère d’artistes. Très tôt, elle sait qu’elle sera peintre. De caractère rebelle et indépendant, elle ne suivra aucune formation. C’est aux côtés de son père Charles Clément qu’elle peint ses premières toiles, remarquées par René Auberjonois qui l’encouragera. En 1944, elle épouse Otto Fehr, juriste à Zurich où elle s’établit durant 47 ans. De façon vivante, elle retrace des situations cocasses de ces années où elle était partagée entre son rôle de mère de famille et sa vocation d’artiste. De retour à Lausanne en 1991, elle poursuit sa carrière de peintre, s’attachant, d’un regard sans complaisance, à l’essentiel. Son impertinence et l’à-propos de ses interventions dans ce film sont source de jouvence.