Les crèches parentales représentent 1% de l'accueil des enfants de 0 à 3 ans en France.
Elles ont un statut associatif et sont conventionnée par la CAF ce qui leur permet d'appliquer les mêmes tarifs que les crèches municipales. Leur particularité est de faire intervenir les parents dans le projet pédagogique.L' ACEPP (Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels) les fédère parmi d'autre organismes qui mettent en relation les parents et les éducateurs. Sollicité à plusieurs reprises sur des questions "éco-pratiques" l 'ACEPPRIF l'antenne ACEPP d'île de France, à mis en place des réunions de travail sur cette question. La première réunion qui à eu lieu à la crèche le moulin bleu en avril dernier à dégager quatre thèmes sur lesquels des groupes constitués de plusieurs crèches vont plancher. Chaque groupe est composé de parents et d'un professionnel qui garantira le maintien des acquis au sein de la structure. Le but de ces réunion est de mutualiser des expériences éco-pratiques isolées et de les répertoriées dans des fiches pratiques en garantissant qu'elles restent dans un cadre de sûreté sanitaire. Ces fiches seront consultables sur le site de l'ACEPPERIF et permettront au structures intéressée, d'installer ou d'améliorer leurs éco-pratiques.
Cette mise en commun des expériences permettra le développement des éco-pratiques au sein des crèches.
On pourra lire par exemple dans la fiche sur l'hygiène que l'adoption d'une éco-pratique telle que les couches lavables ne nécessite pas d'aménagements particuliers dans la salle de change. A la crèche métramôme une étagère supplémentaire à suffit. Aurélie Solans qui fait partie de l'équipe pédagogique insiste sur le fait qu'il n' y a pas eu de coût de revient supplémentaire par rapport à des couches jetables de premier prix et que seul l'achat d'un lave linge et sèche linge professionnel on été nécessaire. Sur la question du temps, pas de grand chamboulement non plus puisque l'équipe passe un tout petit peu plus de temps à changer les couches et pour ce qui est du traitement du linge les machines tournent 3 à 4 fois par jour au lieu de 2 ou 3 auparavant. Son collègue Renaud revient sur le fait qu'aucune famille n'a été contrainte d'utiliser des couches lavables, et lors du vote de l'assemblée générale, les deux familles qui on été contre le passage à cette pratique sont restée avec des couches conventionnelles. Il ressort de ce témoignage qu'une éco-pratique comme les couches lavables peut s'avérer fastidieuse dans un cas individuel mais prend dans un système collectif tout son sens.
Sur la mise en place d'une alimentation bio, actuellement le réseau Biocoop est celui qui est le plus présent sur Paris. Il effectue déjà des livraisons et une réduction de 15 pour cent pour les crèches. Denis Geffreault gérant du biocoop lemo voltaire et sébastopol à déjà passé des accords avec deux crèches parentales et une crèche d'entreprise du journal Libération. Pour réduire les coûts de l'alimentation bio il propose du vrac ce qui entraine un baisse des prix de trente à cinquante pour cent, de grosse contenance comme des barils d'huile de cinq litre. Le traiteur permet aussi d'avoir des réductions sur la viande.
Selon Denis Geffreault il est tout à fait possible de généraliser ces offres dans les biocoops parisiens voir d'île de france.
D'un point de vu logistique le réseau biocoop possède deux réseaux de distribution les magasins destinés au particulier et les plateforme biocoop destinées elles à la collectivité. Les crèches parentales se situent entre les deux moyens de distribution puisqu'elles ne sont pas des particuliers mais pas non plus des collectivités assez grandes. Le système de distribution avec les magasins fonctionne bien sachant qu'un magasin pourrait supporter jusqu'à quatre crèches parentales. Le travail du groupe "alimentation et eau" permettra aussi de compléter et d'affiner les attentes des crèches et d'engager des discussions avec les réseaux de distribution du bio intéressés.
On pourrait imaginé aussi que les crèches parentales créent un coopérative de crèches qui serait alors alimentée non plus par les magasins mais par des plateformes de distribution comme biocoop ou d'autres fournisseurs bio et là les coûts seraient évidement vraiment intéressant.
La forme associative de la crèche parentale la rend flexible et maîtresse d'une part de son budget. Lors des assemblées générales mensuelles, il peut être facilement et rapidement décider d'adopter une éco-pratique d'autant plus si elle est renseignée et décrite sur une fiche pratique comme le préconise l'ACEPRIFF . Quel parent serait contre que son enfant, se nourrisse mieux, dorme mieux, ou respire mieux? Ce que l'on met en commun dans l'association d'une crèche parentale se sont nos enfants et la motivation pour que tout soit pour le mieux rassemble vraiment des énergies constructives et dynamiques. Les crèches parentales sont des lieux d'expérimentations de pratiques nouvelles, la mairie de Paris à d'ailleurs choisi de tester dans des crèches parentales la nouvelle couche lavable Hamac conçue par Florence Hallouin qui est innovante entre autre pour la collectivité par sa rapidité de séchage par rapport à une couche lavable classique.
Sous cet angle là crèche parentale apparaît comme une structure intéressante car elle est subventionnée par la caf, et dirigée par un pool de parents professionnels qui par leur motivation viennent sans cesse interroger et essayer d'améliorer l'accueil de la petite enfance. Les crèches parentales qui sont nées dans les années quatre vingt on trente ans aujourd'hui est sont toujours au fait de l'actualité et des réflexions sur les questions relatives à la petite enfance et la société.