Extrait 5 mn (durée totale : 1 h 28 mn)
Cette installation a longtemps été une œuvre imaginaire… que je croyais réelle, au point de l'évoquer parfois devant mes élèves en l'attribuant au poète et plasticien américain James Lee Byars. En fait mon imagination (à la fois productrice et reproductrice, aurait dit Kant) l'avait composée à mon insu, à partir de réminiscences : la « larme parfaite » à laquelle elle fait « écho » apparaît à deux, voire trois reprises dans les titres d'œuvres de Byars, tandis que le disque doré qui constitue la base du dispositif provient des « Phases de la Lune », œuvre majeure du même artiste.
Il reste que cette œuvre n'existait pas… et qu'il me revenait donc de la réaliser, avec les moyens qui sont les miens (que je sache, Byars n'a jamais utilisé la vidéo et encore moins l'image de synthèse). La démo présentée ici reconstitue quelques minutes de son fonctionnement – l'œuvre réelle, exposée une première fois à Annecy en 2016, est un goutte-à-goutte de 264 « larmes parfaites », donnant lieu à autant de séquences sonores créées en « stéréo verticale » (canal droit en haut, gauche en bas) par Philippe Moënne-Loccoz.
Merci à Niels Hédiard pour la réalisation du socle.