Madeleine Tourillon témoigne ... Un jour de 1941, ma grand-mère Renée Guilloux qui cherchait du pain, vient frapper à la porte de la maison voisine, au 9 rue Lavoisier. C'est Madeleine qui ouvre. Elle est la Bonne des "patrons" qui sont sortis dîner en ville. Madeleine donne le pain qu'ils ne mangeront donc pas ce soir. La jeune fille de 17 ans et la professeur de lettres restent un moment à discuter sur le pas de la porte. Ce n'est que le début de ce qui me semble être une très belle histoire, ...à plus d'un titre.
A ma mère qui avait boulotté tout le pain.
A ma grand-mère qui a offert à Madeleine de changer de vie, comme Madeleine lui avait offert du pain.