L’apparition des chaines internationales comme Al Jazeira, Al Arabiya avait déjà bouleversé le paysage médiatique du Proche-Orient et du Maghreb. A l’heure des révoltes, les Egyptiens et les Tunisiens se sont branchés massivement sur l’Internet, mais aussi sur les grandes chaines d’information internationales (arabophones, francophones, et anglophones). Les agences de presse panafricaines et panarabes ont été, elles aussi, le relais de ces rebellions populaires. Quel a été leur rôle de ces médias trans- nationaux ? Ont-ils apporté des lectures différentes des évènements ? Ont-ils contribué à l’émergence d’une nouvelle exigence démocratique ?
Une « opinion arabe » est-elle en train de naitre de ces nouveaux médias sans frontières ?