Sensible au monde qui l'entoure, la programmation Jeter son corps dans la bataille ! du 24 au 27 novembre présente un nombre important de performances
revendiquant une parole politique, une implication sociale et un réel engagement, avec violence, humour et beauté : il sera question de chercher avant tout
l'expérience des corps mis en jeu. Tels que le font, de manière totalement différente, Franko B, La Ribot, Enna Chaton, Mio Chareteau, Esther Ferrer, Ali
Moini, Keith Hennessy et Yann Marussich. La programmation de ce festival de performances se déroule majoritairement dans « Le Commun » du Bâtiment d'Art
Contemporain (BAC) avec des créations de danse qui feront exceptions surprenantes et déroutantes au GRÜ. Beaucoup de pièces présentées ce week-end sont
des Premières Suisse.
En co-production avec cette première édition du festival, le GRÜ participe au week-end Jeter son corps dans la bataille ! en ouvrant à la danse contemporaine.
A cette occasion, sont invitées deux chorégraphes de deux générations différentes: l'autrichienne Doris Uhlich avec RISING SWAN et la française Mathilde
Monnier avec une de ses dernières créations SOAPERA, une Première Suisse.
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Côte GRÜ, Doris Uhlich réanime le solo La mort du cygne crée par Michel Fokine en 1905 pour la danseuse Anna Pavlova, de manière personnelle en faisant
appel à ses propres délogements et disparitions: son solo RISING SWAN fera l'ouverture du festival. SOAPERA de Mathilde Monnier, produit un immense nuage
de mousse en guise de décor à de jeunes danseurs: une installation comme un fantasme qui fera la clôture du festival.
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Côté « Le Commun », lieu central du festival, la pionnière de la performance, l'artiste espagnole Esther Ferrer se fera remarquer à l'ouverture du festival avec sa
pièce, première suisse, Intime et Personnel pour laquelle elle invitera un homme à la rejoindre, comme dans un blind date. L'implacable La Ribot clotûrera ce
festival côté « Le Commun », avec sa troisième version de Laughing Hole de six heures, cette fois-ci, interprétée par une distribution locale de Strasbourg.
Au coeur de ce week-end: Michèle Pralong invitera des théoriciens à venir débattre de la performance, du corps et de cette notion mouvante de la presence.
Cette plateforme théorique et tout publique intitulée Liste des présences aura aussi comme but d'éclairer les démarches personnelles menées par les artistes
invités et évoquer les différentes formes de représentations données par le corps. Avec un programme parallèle: une conference de Guillaume Désanges, UNE
HISTOIRE DE LA PERFORMANCE EN 20 MINUTES visant à séparer en 10 gestes l’histoire de la performance; un atelier vivant intitulé IMPRESSIONS mené par
Christian Humbert-Droz et Isabelle Chladek créant en sérigraphie des portraits des pionniers de l'histoire de la performance depuis les années 1930.
