Installation audio-vidéo réalisée d'après une série de 48 céramiques d'Annie Clerc, filmées en rotation puis « fondues » et transformées numériquement de mille manières.
Le titre indique explicitement la référence au roman éponyme de Stanislas Lem. Les péripéties humaines, mises en valeur par les adaptations cinématographiques d'Andreï Tarkovski, puis de Stephen Soderbergh, sont ici délaissées au profit d'une description de la planète Solaris, dont l'auteur laisse entendre qu'elle pourrait être une entité vivante… et mutante comme le virus auquel elle ressemble par moments (période de réalisation : mars-mai 2020).
Philippe Moënne-Loccoz a conçu la musique de cette installation de manière à donner à l'auditeur-spectateur la sensation de se trouver dans une station spatiale, dont l'ambiance bruyante contraste avec le silence impassible de cet astre tournant indéfiniment dans le vide – sans rime ni raison, ni résonance…
Durée de la boucle : 1h 04