Je me suis inspirée du livre d’Italo Calvino Les villes invisibles, fabuleux atlas imaginaire de cités rêvées par Marco Polo, pour construire les Paysages éphémères. Comme l’explorateur vénitien, qui a entrepris de raconter à l’empereur K!bilaï Kh"n, son voyage dans 55 villes qu’il a visitées, j’entreprend, avec un collectif d’artistes que j’ai rassemblé, de conduire la publique en plein cœur d'une mégalopolis sonore, visuelle et chorégraphique contemporaine imaginaire.
Cinq des villes du livre, Valdrada, Eudoxia, Leonia, Melania et Olinda serviront de prétexte à l’exploration tout azimut des multiples visages de la vie urbaine et de l’espace public et privé : Invisibilité (terra incognita), désire, mémoire, superficialité, refuge, fragilité, fantaisie, commerce… Ces univers transposés rappelleront sûrement aux spectateurs-auditeurs, l’architecture visible et invisible de leur propre ville.
Sur scène, six musiciens (flûte, clarinette basse, violon, contrebasse, saxophone et percussions) et trois danseurs, déclencheront en direct, par leur sonorité et leurs mouvements, ordinateur (traitement électronique) et vidéo (captation par caméra).
Concepteurs
Solomiya Moroz, direction artistique et composition
Julien-Robert Legault-Salvail, conception visuelle et programmation interactive
Melina Stinson, chorégraphie
Maxime Boisvert, photographie