[en français ci-dessous, στα Ελληνικά πιο κάτω]
This is a composite moving picture of the nurses' station at the plastic surgery clinic of a hospital in Thessaloniki, Greece. It uses an orthogonal parallel projection. The nurses have been edited out, along with the patients and visitors, but they can be seen reflected in the metallic surfaces of the reception desk as if these surfaces had somehow recorded their movements and are now playing them back. The projected image is mirror-size, i.e. half the size of the space it depicts, and, when the reflections move, you think somebody has just come into the room and you look round to see who it is.
Hôpital (2009) est une image ‘impossible’, en ce que l'on y voit l’hôpital (le poste des infirmières dans une clinique de chirurgie plastique en Grèce) à partir de nombreux points de vue simultanément. Le spectateur se trouve positionné en même temps à droite et à gauche, sur le plancher, sur le plafond, et au centre aussi. Il s’agit d’une projection orthographique, composée d’une centaine de prises de vue.
C’est une image fixe, comme une diapositive, mais sur les surfaces métalliques devant le bureau des infirmières on discerne des reflets en mouvement. On y voit des infirmières, des malades, et d’autres personnes qui passent et repassent dans le couloir, mais les sources de ces reflets, les «vraies » infirmières, les vraies personnes, on ne les voit pas. Elles ont été effacées. Nous pensons pour un instant qu'elles doivent être quelque part dans notre propre espace, et nous tournons la tête pour voir si elles ne sont pas là, à côté de nous. Curieusement, bien que nous nous rendions compte que cela ne peut pas être le cas, l'illusion persiste.
Το Νοσοκομείο (2009) είναι μια ‘κινούμενη εικόνα’ του σταθμού των νοσοκόμων της κλινικής πλαστικής χειρουργικής του νοσοκομείου Παπαγεωργίου της Θεσσαλονίκης. Οι πραγματικές νοσοκόμες, όμως, έχουν αφαιρεθεί, μαζί με τους ασθενείς και τις επισκέπτες. Βλέπουμε μόνο στης ανακλάσεις τους στις μεταλλικές επιφάνειες του γραφείου υποδοχής, σαν να κρατιέται η μνήμη των κινήσεων τους στις επιφάνειες αυτές. Αναρωτιόμαστε από πού οι αντανακλάσεις αυτές και γυρίζουμε το κεφάλι μήπως μπήκε κάποιος στο χώρο όπου βρισκόμαστε εμείς;