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Taller Cicatriz realizo en Paris una conversacion con los realizadores de la pelicula “Seguir luchando para seguir existiendo” Joffrey Rossi y Christophe Harrison , quienes tras 2 años de trabajo despues de su visita a Temuco,Chile , presentan su documental y ademas reflexionan en torno a temas como:
La detencion de Asel Luzarraga, Elena Varela,justicia chilena, comunidades de Temucuicui y Juan Paillalef, asesinato de Matias Catrileo, extradicion de Freddy Fuentevilla y Marcelo Villarrroel, entre otros temas.
El video dura cerca de 20 minutos y considero significativa la opinion de los documentalistas , quienes a pesar de la persecusion sufrida en su visita a chile , fueron los unicos en poder terminar su documental en el año 2008, dado que los otros realizadores fueron expulsados o encarcelados, tomando en cuenta el clima de estos dias en chile donde se ha a expulsado a la colega italiana , mas el arresto de Asel y bueno todas las aberraciones que ocurren diariamente en el territorio, va con mucho cariño.
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Taller Cicatriz a réalisé à Paris un entretien avec les réalisateurs du film Seguir Luchando Para Seguir Existiendo (Lutter pour continuer à vivre), Joffrey Rossi et Christophe Harrison, qui 2 ans après leur passage à Temuco, présentent leur documentaire et discutent des thèmes suivants :
L’arrestation d’Asel Luzarraga (camarade basque récemment emprisonné pour association illicite et terrorisme), le procès d’Elena Varela (cinéaste chilienne inculpée pour sa participation supposée à l’attaque d’une banque, alors qu’elle réalisait depuis 3 ans un documentaire sur les Mapuche), le peu de transparence de la justice chilienne, les communautés Mapuche en lutte de Temucuicui et de Juan Paillalef, l’extradition de l’argentine au Chili des camarades Freddy Fuentevilla et Marcelo Villarroel (pour leur implication supposée dans l’assassinat d’un policier), entre autres.
La vidéo dure une vingtaine de minutes et je trouve significative l’opinion des cinéastes : malgré la répression lors de leur voyage au Chili, ce sont les seuls à avoir pu finir leur travail parmi les documentaires tournés en 2008, vu que les autres réalisateurs ont été expulsés ou emprisonnés. Cet entretien prend tout son sens au regard de l’actualité de cs derniers jours : l’expulsion d’une camarade italienne et l’arrestation d’Asel, parmi toutes les aberrations qui se passent quotidiennement au Chili.
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