"Le 1er juillet 1970, dans une indifférence quasi-générale, s’est éteint un homme qui avait voué sa vie à l’art jusqu’à perdre sa foi en l’homme. Robert Barriot laissait derrière lui une collection de plus de 300 émaux, cuivres repoussés, gravures, fusains, sanguines, et dessins ainsi qu’un grand nombre de documents d’archives qui n’ont fait à ce jour l’objet d’aucune étude approfondie."
Aleth Mandula extrait de "ROBERT BARRIOT LE PEINTRE DU FEU"
La maquette de la maquette. Antoine Fontaine décorateur scénographe, atelier de Montreuil.
Jean-Philippe Desrousseaux , Gaëlle Trimardeau, Bruno Coulon marionnettistes. Répétition au théâtre de Guignol, parc floral de Vincennes.
L'année 2014 est celle de la commémoration du compositeur français Jean-Philippe Rameau, mort en 1764. À cette occasion, le Centre de musique baroque de Versailles a imaginé une série de projets originaux, parmi lesquels la création d'une parodie de son premier opéra, Hippolyte & Aricie (1733). Cette parodie, inspirée notamment de celle que Favart fit représenter en 1742 lors d'une reprise de l'ouvrage, fera intervenir des chanteurs, des musiciens et des marionnettes dans un superbe théâtre miniature du XVIIIe siècle pour redonner vie à la fois au merveilleux du théâtre baroque (avec costumes chatoyants et effets de décors et de machineries « à vue ») mais aussi au ton comique -- et même grivois -- qui caractérisait le théâtre de la foire. Ainsi, Hippolyte & Aricie ou la Belle-mère amoureuse devrait interpeller des publics variés qui s'amuseront de facéties dignes de guignol et s'émerveilleront des pages de la magnifique partition de Rameau.
Benoît Dratwicki
Centre de musique baroque de Versailles
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